La semaine dernière à Médine, le CGP, Elhadj Mansour Diop avait annoncé la privatisation prochaine de l’organisation du pèlerinage aux lieux saints de l’islam. «Amen», répondent les voyagistes qui disent n’attendre que cela.
L’annonce de la privatisation prochaine de l’organisation du pèlerinage aux lieux saints de l’islam a rencontré une oreille attentive du côté des voyagistes. «Nous ne souhaitons et n’attendons que cela», a déclaré M. Ousseynou Dia, le président de l’union nationale des organisateurs privés pour le Hajj et la Oumra (UNOFOM) et patron de l’agence Labayka. «Alors l’Etat aurait un rôle de supervision et nous, on prendrait tout en charge», a-t-il ajouté. Il réagissait ainsi aux révélations du commissaire général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, Elhadj Mansour Diop, la semaine dernière. Selon le président de l’UNOFOM, «actuellement, l’organisation du pèlerinage coûte trop cher à l’Etat. Plus d’un milliard de francs, rien que pour encadrer le tiers des pèlerins» !
En effet, les privés convoient 6.800 soit les deux-tiers des 10.500 voyageurs de la foi autorisés pour le Sénégal, même si, cette année encore «nous n’atteindrons pas le quota pour cause de conjoncture et de la cherté du prix du billet», a reconnu M. Dia. En cause également, le retard dans le début des opérations d’inscription et d’attribution des quotas. Dans tous les cas, l’UNOFOM se prépare à accompagner et à prendre à son compte l’opération annoncée. Et ses responsables ont promis «qu’il n’y aura pas de problèmes de leadership». «Déjà, certains voyagistes se sont regroupés à trois ou à cinq, pour déplacer leurs pèlerins par le même avion». Cette union qui a obtenu son récépissé il y a cinq ans, regroupe, selon son président, plus de 100 organisations; mais toutes ne sont pas présentes actuellement en Arabie saoudite.
D’après Elhadj Doudou Ndiaye, patron de Taba Voyages et collaborateur de M. Dia, le fait de préfinancer et de tout payer rubis sur l’ongle, sans toujours être sûr de rentrer dans ses fonds, en a certainement dissuadé certaines. Mais autant M. Dia que M. Ndiaye dégagent la responsabilité de leur organisation dans les impairs survenus dernièrement à Dakar où des candidats au voyage ont été laissés en rade. «A notre connaissance, ils ne sont pas 300 et sont d’ailleurs tous des Mauritaniens avec des passeports sans cachet d’entrée au Sénégal», ont-ils déclaré en chœur.
L’annonce de la privatisation prochaine de l’organisation du pèlerinage aux lieux saints de l’islam a rencontré une oreille attentive du côté des voyagistes. «Nous ne souhaitons et n’attendons que cela», a déclaré M. Ousseynou Dia, le président de l’union nationale des organisateurs privés pour le Hajj et la Oumra (UNOFOM) et patron de l’agence Labayka. «Alors l’Etat aurait un rôle de supervision et nous, on prendrait tout en charge», a-t-il ajouté. Il réagissait ainsi aux révélations du commissaire général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, Elhadj Mansour Diop, la semaine dernière. Selon le président de l’UNOFOM, «actuellement, l’organisation du pèlerinage coûte trop cher à l’Etat. Plus d’un milliard de francs, rien que pour encadrer le tiers des pèlerins» !
En effet, les privés convoient 6.800 soit les deux-tiers des 10.500 voyageurs de la foi autorisés pour le Sénégal, même si, cette année encore «nous n’atteindrons pas le quota pour cause de conjoncture et de la cherté du prix du billet», a reconnu M. Dia. En cause également, le retard dans le début des opérations d’inscription et d’attribution des quotas. Dans tous les cas, l’UNOFOM se prépare à accompagner et à prendre à son compte l’opération annoncée. Et ses responsables ont promis «qu’il n’y aura pas de problèmes de leadership». «Déjà, certains voyagistes se sont regroupés à trois ou à cinq, pour déplacer leurs pèlerins par le même avion». Cette union qui a obtenu son récépissé il y a cinq ans, regroupe, selon son président, plus de 100 organisations; mais toutes ne sont pas présentes actuellement en Arabie saoudite.
D’après Elhadj Doudou Ndiaye, patron de Taba Voyages et collaborateur de M. Dia, le fait de préfinancer et de tout payer rubis sur l’ongle, sans toujours être sûr de rentrer dans ses fonds, en a certainement dissuadé certaines. Mais autant M. Dia que M. Ndiaye dégagent la responsabilité de leur organisation dans les impairs survenus dernièrement à Dakar où des candidats au voyage ont été laissés en rade. «A notre connaissance, ils ne sont pas 300 et sont d’ailleurs tous des Mauritaniens avec des passeports sans cachet d’entrée au Sénégal», ont-ils déclaré en chœur.
Source: www.lesoleil.sn
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